Intervention de Jacques Warren

Un rendez-vous autour du Social Analytics

Plusieurs semaines déjà que s’est déroulé le Rendez-vous des Web Analytics version 2012, dans le cadre du salon VAD e-commerce … il est plus que temps de partager la vision de Jacques Warren sur le Social Analytics !

La particularité sympathique de cette année ? Un thème général donné, le Social Analytics. Et les participants votant pour leurs thématiques préférées en amont de l’événement. Une approche « sociale » en guise de mise en bouche 😉
Le petit + non négligeable ?
La présence de Jacques Warren venu spécialement en France pour partager sa vision sur les thématiques soulevées. Autant dire que j’étais impatiente de pouvoir apprécier de nouveau ses talents en mode keynote.

En préambule, la règle du jeu est posée.
Des réseaux sociaux, il y en a une multitude, et au final, peu d’entre eux ressortent. C’est pourquoi l’accent est mis sur les plus connus tout au long du rendez-vous.
Devinez lesquels ?

Que vous ayez la réponse ou pas, en route pour un tour d’horizon des thématiques évoquées.

Des données à récupérer sur les réseaux sociaux ?

A l’ère des réseaux sociaux, on peut se prendre à rêver de la manne de données que cela peut représenter.

J’ai apprécié la structure proposée autour de quatre types de données à retenir :

  • Les données comportementales
  • Les données attitudinales (exemple : les partages d’opinions)
  • Les données sociales (exemple : interactions entre les membres)
  • Les données socio-démographiques :
    Celles-ci peuvent être réparties sous plusieurs angles :

    • Les différentes actions des membres, pour lesquelles il faut établir des niveaux d’action
    • Ce que les membres pensent d’une marque
    • Les interactions (denses ou pas ?), les actions spécifiques de partage

Le point fondamental est que les réseaux sociaux représentent une énorme source d’informations, volontaires.

Social Analytics, ok, mais quels KPIs ?

Entendu pour les données, encore faut-il en faire quelque chose. Rien de tel qu’une vision de KPIs à exploiter pour avancer dans le bon sens.

Si on se contente de regarder les réseaux sociaux en tant que source de trafic, on ne va guère plus loin qu’une analyse d’efficacité comparative par rapport aux autres sources. Mais de fait, ils ne jouent pas un rôle de conversion directe.
Par contre, si on privilégie une approche multitouch, on peut remarquer leur rôle potentiel en amont du cycle d’achat. Les réseaux sociaux se situent au niveau du « A » dans le modèle AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action).

Mais concrètement, quels KPIs peut-on retenir alors ?
Quelques propositions de Jacques Warren :

  • La taille de l’audience : ou le potentiel de « reach » (mais attention, il faut avoir un regard critique)
  • Le degré d’engagement
  • Les actions de partage, ou taux de partage

De la mesure de l’e-réputation et de l’analyse des sentiments

A l’ère où beaucoup discutent e-réputation et analyse de sentiments, quels éléments ou axes à étudier pour « prendre la température » finalement ?
Là encore, des points très concrets suggérés par Jacques Warren :

  • La part de « voix » : pourcentage de mentions, pourcentage de mentions par rapport à la concurrence
  • Les mentions par gammes de produits
  • Le pourcentage de « positif » par rapport au total :
    • Ne pas oublier d’exclure les « neutres » dans ce calcul
    • De ce pourcentage dégagé, quelles sont les conséquences ? Y a-t-il un réel impact sur le business ?

Beaucoup de traitements « manuels » dans cette gamme d’analyse.
Hé oui, l’outil magique qui analyse automatiquement les sentiments, ce n’est pas encore tout à fait ça…

Hashtag, mon cher hashtag, comment t’analyser ?

Oui, que faire de tous ces hashtags qui fleurissent gaiement sur Twitter ?
Les points d’attention peuvent être segmentés par :

  • Vie du sujet : par exemple l’évolution de la conversation, de ses contributeurs, de sa durée
  • Marque : on y retrouve l’évolution de la conversation et de sa durée
  • Actions : tweets, retweets, amplifications, réponses….

Le mot d’ordre est d’observer ces différents points sur une période, en y incorporant savamment des notions de récences, de moyennes. Imaginez-vous capables de calculer la propension de votre audience à s’engager la semaine suivante !

Nouveaux réseaux sociaux, Pinterest, une grille d’analyse  ?

Malheureusement, les minutes ont défilé trop vite… Il n’y a eu que très peu de temps pour développer ce sujet.

Le quasi mot de la fin des rendez-vous des Web Analytics a donc été :

Un seul et unique cadre à appliquer : celui du succès !

Rendez-vous des web analytics - Plateau TV au salon VAD e-commerce

Le meilleur pour la fin …

Comme il est toujours sympa de « voir en presque vrai », les vidéos des interventions sont accessibles sur le blog de Nicolas Malo : Vidéos du Rendez-vous des Web Analytics 2012 sur le Social Analytics avec Jacques Warren.

Vous pouvez avoir aussi un aperçu du ressenti de Florian Giudicelli dans son petit journal de la performance web.

Ce que je retiens aussi, c’est l’engagement et l’investissement personnel de Nicolas Malo dans l’organisation de cet événement. C’est bien grâce à lui que j’ai la chance et l’occasion de croiser mes homologues 2 fois par an dans le Nord pour échanger autour de la discipline Web Analytics :).

Quant à la vraie fin du Rendez-Vous 2012 ma foi … j’ai pu tester pour la première fois ce que donnait le fameux Gigapéro Lillois ;).

PSSST : si d’aventure vous vous interrogez encore sur les réseaux sociaux retenus comme base de discussion de ces rendez-vous 2012, pensez Twitter et Facebook !

(10 commentaires)

  1. Merci beaucoup Caro de ton excellent compte-rendu. Je repasse à Paris fin mars pour deux jours de séminaires sur plusieurs points chauds du digital analytics. On y parlera aussi Social Analytics !!

  2. Merci pour le compte-rendu de 2012. J’ai eu la chance de prendre part à la session du mercredi 21 octobre 2015, c’est toujours aussi intéressant de découvrir la puissance qui se cache derrière cet outil à l’allure simpliste !

  3. Les réseaux sociaux sont de gros consommateurs de temps et d’énergie pour les entreprises, Jacques Warren lui même le déplore, notant que certaines sociétés mettent plus d’efforts sur la mise à jour de leur page Facebook que de leur site Internet, mais pour quels résultats au final?

  4. Tu as raison Marlya, un événement comme celui devrait vraiment avoir lieu au plus tôt même. Tout le monde est concerné.

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